Rechercher dans ce blog

lundi 22 mars 2010

Goldspot "Clap Clap"

Il arrive parfois que l’on tombe sur un morceau, que, nous le savons très bien, nous n’écouterons plus dans quelques mois. Mais qui aura eu le temps de devenir la bande son de notre été. « Clap Clap» de Goldspot est de ceux-là. La BO d’une courte période de notre vie, rien de plus, rien de moins.


http://www.youtube.com/watch?v=XSCUuD7jdOs&feature=player_embedded

mardi 23 février 2010

dimanche 14 février 2010

vendredi 12 février 2010

Les Strokes en studio, et en vidéo

C'est l'album le plus attendu de 2010 (ou peut-être de 2011).
Les Strokes sont actuellement en studio pour travailler sur le successeur de "First Impressions Of Earth".

La suite, en vidéo:

jeudi 11 février 2010

Suivez l'enregistrement du deuxième album de Nelson

Les parisiens de Nelson sont actuellement en studio pour enregistrer le successeur de l'excellent "Revolving Doors", sorti en 2007.
Sur leur blog, vous avez la possibilité de les suivre en studio et d'écouter les premières demos.
L'actualité du groupe en direct et en photos, c'est ici:
http://iheardnelson.wordpress.com/blog/

mercredi 10 février 2010

Evil Wednesday

Après un mois de fermeture administrative (on vous épargne les détails), le Zéro Zéro revient, et par la même occasion, les Evil Wednesday.
Le principe est simple: chaque mercredi, un concert acoustique, suivi d'un dj set pop, rock et electro.
Le tout est enregistré pour être diffusé sur Radio Zéro Zéro, la web radio du bar.

Rendez-vous au 89 Rue Amelot le 17 février !!!

http://www.radiozerozero.com/news

Get Ready To Play !!!


L’idée de financer la musique en passant directement par les fans a fait des émules. Dernier en date, Africa Unsigned et son panel d’artistes africains…

L’idée laisse rêveur, mais fonctionne bel et bien. MyMajorCompany en est une preuve. Africa Unsigned en est une autre. L’idée est simple: en allant sur le site officiel, les internautes peuvent découvrir des artistes de différents pays d’Afrique, et les soutenir en participant financièrement au budget de production de leur album. L’investissement minimum étant de seulement 1$, difficile de ne pas être tenté d’aider son ou ses coups de coeur. L’occasion de porter une attention toute autre à ce que ce continent a à offrir est également trop belle. Damon Albarn, Tony Allen et Baaba Maal, excusez du peu, ont déjà apporté leur pierre à l’édifice, alors pourquoi pas vous ?

http://www.africaunsigned.com/

samedi 6 février 2010

Comment faire paniquer son voisin dans l'avion...



Rien de plus simple.
Sortir son ordinateur portable...
Fermer les yeux...
Et lancer ce site, tout simplement !!!

http://www.thecleverest.com/countdown.swf

vendredi 5 février 2010

Gros WTF dans Retour Vers Le Futur 3

Je crois que le gamin veut nous dire quelque chose:

lundi 1 février 2010

Le premier épisode de la saison 6 de Lost...

ICI:
http://www.youtube.com/watch?v=8NXfBMtn04o

Très mauvaise qualité, puisque filmé en secret lors d'une avant-première sur une plage Hawaïenne.
Pour info, l'ultime saison reprend demain soir aux Etats-Unis.

dimanche 31 janvier 2010

Le nouveau single de Camelia Jordana ? Non merci.





Et c'est reparti. Encore une fois, on va essayer de nous vendre la soupe d'un rescapé d'une pathétique émission télé destinée à faire mouiller les adolescentes et les branchés l'espace de quelques semaines. Comme pour Julien Doré et Christophe Willem, on va essayer de nous faire croire que "oui, il est possible de dénicher là-dedans de véritables talents, que tous ne sont pas aussi insipides que l'on veut bien le croire". Le single de Camelia Jordana (qui n'a pas gagné La Nouvelle Star) s'inscrit dans cette lignée. La voix de la demoiselle est crispante, et Barbara et le Baron sont cités dans le texte. So branchouille !!! Et tellement vain. Même pas mauvais, juste insipide, quoique, soyons honnêtes, très bien produit. On attend d'écouter l'album, bien sûr. Mais pour le moment, rien de bien intéressant à se mettre sous la dent.

Kim: "Je peux virer la partie du guitariste sans remords. Vu que c'est moi".



Kim © J. Buchholtz

Rencontre avec Kim, auteur solitaire de certaines des plus belles chansons pondues dans l'hexagone ces deux dernières années. L'occasion de parler de concept, de la musique actuelle... et des Red Hot Chili Peppers.

Comment s'est fait ton apprentissage musical ?

A 10 ans, j'ai appris la batterie dans une école de jazz. Puis j'ai passé un Bac musique. Non, je n'ai pas joué "Under The Bridge" des Red Hot Chili Peppers sur les bancs du lycée car je ne savais pas encore jouer de guitare. Je commençais un peu l'orgue pour apprendre l'harmonie, puis un zeste de guitare. Mais j'aurais dû, car j'aime beaucoup cette chanson aujourd'hui et que les mecs qui jouaient "Under The bridge" avaient facilement des rendez-vous nocturnes avec des filles de petite vertu. Tandis qu'ils plongeaient dans le stupre, je découvrais mon magnétophone 4-pistes, la Lo-Fi, Neil Young, puis l'envoi par la poste de cassettes à des labels. A 16 ans, j'ai pu faire mon premier disque. J'ai pensé que ça conduirait à un succès immédiat avec les blondinettes, mais Thomas Boulard avait monté un groupe de reprises et les filles du lycée étaient folles de lui. Son groupe s'appelait les "Dusty Bones" et je crois qu'ils chantaient "Under The Bridge". Mon disque a récolté moins de suffrages que les T-shirts de son groupe. Aujourd'hui, il est le chanteur de Luke et j'aimerais que la situation s'inverse. Je crois que je dois apprendre ce riff de Frusciante. Est-il italien?

Tu joues seul sur scène. Par défaut, ou volonté de tout contrôler ?

Je ne suis pas un despote. Mais je n'aime pas trop qu'on se mette sur mon chemin quand j'ai une idée. Sur scène, j'aime jouer seul. C'est franc, c'est direct. Oui, c'est moins orchestré mais grâce à ce minimalisme, je peux passer d'une atmosphère à une autre de façon radicale. C'est que j'ai du répertoire, avec 18 albums! Je peux zapper. Je peux aussi discuter, raconter des conneries. Il y a beaucoup de stand up parfois dans mes concerts. Mais il m'arrive aussi d'être accompagné par un orchestre de plus ou moins grande envergure. Et les gens de rétorquer: "KIM, c'est le nom du groupe?". Dans la tête des gens, être chanteur solo français anglophone est quelque chose de compliqué à saisir. Björk est-elle un groupe? Je crois que c'est pour ça aussi que je joue seul. Mon prénom est KIM, mon nom de scène aussi, et j'enregistre mes disques en jouant de tous les instruments. En étant seul sur scène, je garde cette cohérence. Mais rien n'est figé.

Le fait d'enregistrer seul: inconvénients ? Avantages ?

Je peux virer la partie du guitariste sans remords. Vu que c'est moi. Pareil pour le batteur et les autres. C'est moi aussi. Et ça c'est chouette. Le champ des possibles est immense. L'inconvénient en revanche, c'est la solitude qui va avec. De Todd Rundgren à Stevie Wonder en passant pas Prince ou M dans ses premiers disques, on sent cette solitude étouffante. Oui, ça sent la chambre. Les disques enregistrés en solo ont tous cette atmosphère cotonneuse que j'aime, mais qui encombre souvent l'entrée de ses fondations. Et puis c'est chiant parfois, tous ces câbles qui font des noeuds, et ces claviers qui traînent. Quand mon chat était encore en vie, c'était un de ces bordels! Non, vraiment, je dois aller en studio avec un gars derrière une console. J'en peux plus. Va-t'il me foutre la paix?

En quoi consiste la Don Lee Doo trilogie ? Peut-on employer le terme souvent injurieux de "concept" ?

C'est une trilogie qui a pour thème "le groupe". Ou du moins l'appartenance à un cercle, une secte, une sphère sociale, une famille. Et donc la difficulté parfois de pénétrer dans ces écosystèmes, d'y comprendre ses codes. "Don Lee Doo" parlait de secte. "Mary Lee Doo" de famille et de blogs. J'y traite autant de ma famille que de celle de Solenn Poivre d'Arvor, que je n'ai pas connue mais dont la fin tragique m'avait touché. J'imagine cette jeune fille qui a du mal à trouver sa place autrement que dans l'ombre de son père et qui termine sous un métro. Pour moi, son histoire rentrait parfaitement dans mon disque. Musicalement, j'ai dosé ça avec une formule: mélodies tristounettes, rythmes dansants, batteries compulsives, claviers jouets, guitare rock, ritournelles "asiatisantes" et son sec. Le terme de concept ne me dérange pas. Mais sans aller jusqu'à ce terme, je dirais que le cadre a toujours eu beaucoup d'importance en pop. Pour l'atmosphère que je développe depuis deux ans, tant dans la musique que sur la partition, j'ai besoin de temps et de place. Quelque chose comme 4 ans et trois albums. D'où la trilogie et son suffixe "Lee Doo" qui la classe dans ma discographie et dans votre discothèque.

Ton avis sur la musique actuelle ? Et particulièrement sur ce qu'il se fait à Paris...


La musique actuelle me parait trop hystérique. Y compris la mienne. Cette recherche perpétuelle du "tube" me fatigue. Les gens ne recherchent que ça. Les chansons plus enlevées n'ont aucune chance aujourd'hui et je trouve ça triste. Peut être que ça change avec The XX. Mais je n'aime pas leur disque. De mon côté, je m'en sors car j'ai plusieurs cordes à mon arc, j'aime divers vocabulaires musicaux. Je sais bien qu'en ce moment, ce sont mes chansons synthétiques qui trouvent un écho chez des gens, et plus du tout mes chansons rock ou folk. Je dois m'en accommoder. On ne peut pas forcer les gens, on ne peut que les inviter. De temps à autres, j'arrive à emmener le public avec moi sur des passages plus intimistes lors de mes concerts. Mais très vite, je sens qu'ils ont besoin que je leur balance une de mes chansons plus percussive. Qu'y a-t-il derrière cette phobie du calme? C'est étrange. Le public de la pop est en pleine dépression! Je n'aime pas dire ces choses-là. Ça sonne comme des paroles de grand-père grincheux. Je n'ai que 32 ans, merde. Je ne suis pas réac! Je suis en général content de toutes les évolutions, mais en ce moment, je suis fatigué de ce tohu-bohu. Formulons ça autrement: j'aimerais que l'on se concentre à nouveaux sur la musique sans se soucier de ce qu'elle véhicule derrière en terme de "coolitude". On dit que c'est la crise du disque, mais c'est surtout la crise de l'écoute. Qui se met dans un bon canapé pour écouter un disque et sombrer dans les songes? Pourquoi les gens ont-ils besoin de connaitre les ventes d'un disque avant de l'acheter, ou de vérifier si l'interprète est célèbre? C'est là qu'il y a un vrai souci. Quand les gens n'ont plus confiance en ce qu'ils ressentent face aux produits culturels. À Paris et ailleurs.